Cimetières du Mellois



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CHATILLON SUR THOUET (79)

visite du 06/08/2017

mise en ligne le 06/08/2017

MAJ 26/11/2021

Famille BLOT/BARDET
















Louis Joseph BLOT

Colonel du .. Hussards

Officier de la légion d'honneur

Chevalier de St Louis

Fondateur de la Filature

de Pompairain

Décédé le 7 Avril 1832 à Pompairain

âgé de 60 ans

Prier pour Louis

Cécile Placide GUERIN DU GRANDLAUNAY

Epouse du Colonel BLOT

Décédée à Angers le 20 Juin 1852

âgée de 60 ans

Loïde Cécile BLOT

épouse d'Auguste René Bardet

.. de l'ordre de St Dominique

sous le nom de Soeur Marie Rose de la Croix

décédée à Pompairain le 29 du mois

d'Avril 1880 à l'âge de 52 ans

Auguste René BARDET BLOT

époux de Loïde Cécile BLOT

Maire de Chatillon sur Thouet

organisateur de la filature de Pompairain

dirigée par lui pendant plus de 40 ans

décédé à Pompairain

le 25 Février 1887 à l'âge de 72 ans



Prier pour lui








En savoir + avec le site Wiki Niort





Célestin BLOT, un frère du Colonel Louis Joseph BLOT

repose dans une chapelle à SAINT MAIXENT (79)












Ancienne filature

En savoir + sur cette filature avec « Le patrimoine industriel de Poitou Charentes »




extrait : « « « Cette filature de laine est créée en 1821 par les frères Blot, anciens militaires originaires de l'Aisne. De vastes ateliers sont édifiés sur l'emplacement d'un ancien moulin à farine. Dans cette première filature mécanique du département, la laine est filée et cardée pour servir ensuite à la fabrication de châles et de flanelles. Les trois frères Blot s'associent pour fonder une société, en investissant un capital de 70 000 F. Ils se séparent bientôt et l'aîné, Louis-Joseph, reste à Parthenay, tandis que l'un fonde une autre filature à Saint-Maixent (étudiée, IA79002450) et l'autre se lance dans une carrière politique à Niort. Après le décès de son mari en 1832, la veuve de Louis-Joseph poursuit son oeuvre. A partir de 1845, son gendre, Auguste Bardet, originaire de la Sarthe, lui succède. Un château est édifié auprès des ateliers dans les années 1860. Le neveu de Bardet, Albert Bertin, prend la direction de l'usine en 1882. Le château est agrandi une première fois en 1888, puis en 1898 par une orangerie. La filature décline et ferme ses portes vers 1900. Il ne subsiste de nos jours de cet établissement que le château et ses dépendances, transformés depuis une trentaine d'années en maison de retraite.
Une machine à vapeur de la maison Cavet (Paris), de 12 ch, est mise en service en 1828 ; elle ne fonctionne que trois mois de l'année durant les basses-eaux. En 1873, une machine à vapeur de 25 ch et une roue hydraulique de 30 ch entraînent 1800 broches.
Vers 1855, la filature emploie 75 ouvriers. En 1873, 20 hommes, 20 femmes et 10 enfants y travaillent. » » »








02/05/2013

Deux-Sèvres mémoires de gâtine Quand le textile s'effiloche...

Pendant plus de soixante ans, la filature de Pompairain s'est tissée une solide réputation. Mais le fil a fini par casser…

Tisserands et teinturiers ont fait les beaux jours et la réputation de la capitale de la Gâtine pendant près de mille ans. Mais à la fin de l'Ancien régime, l'activité textile est de plus en plus décousue…

Le quartier Saint-Jacques décline peu à peu et se meurt. Deux frères originaires de l'Aisne, Louis-Joseph et François-Joseph Blot, vont pourtant relancer cette filière dans les années 1820, après avoir racheté quelques années auparavant l'ancien moulin de Pompairain.

Plus de 100 employés

Ils construisent tout près de là, au pied du bourg de Châtillon-sur-Thouet, d'imposants bâtiments destinés à abriter une filature industrielle. Ces brillants officiers du Premier Empire dotent leur usine de machines à vapeur. La filature de Pompairain, ultra-moderne pour l'époque, comptera au plus fort de son activité plus de 100 employés, qui profiteront même de logements ouvriers construits sur le site.

Elle survivra même à la mort des deux frères : Louis-Joseph en 1830, puis François-Joseph en 1857. Auguste Bardet, le gendre de ce dernier, donne à l'usine un nouvel essor. A l'apogée de sa réussite, il fait même construire, dans les années 1860, le château qu'on peut encore admirer aujourd'hui sur les bords du Thouet. Il sera aussi un temps maire de Châtillon. Pourtant, l'horizon s'assombrit déjà. L'activité ne tient plus qu'à un fil…

En effet, face à une rude concurrence, la filature ferme définitivement ses portes en 1884. Ses bâtiments sont même rasés au début des années 1890. Un siècle plus tard, sortiront de terre ceux d'une luxueuse maison de retraite sur le site. Clin d'œil de l'histoire : au même moment, sur la zone de la Chauvelière, les « Filatures de Chéniménil » tentent une ultime fois de relancer l'activité textile à Parthenay. Peine perdue. L'entreprise est en effet liquidée au printemps 2005. La dernière filature de Parthenay a eu à en découdre avec un contexte économique défavorable et n'a pas su tirer son épingle du jeu



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